Suivi des espèces

Un des objectifs du site NATURA2000 "Plaine de la Mothe-Saint-Héray-Lezay" est la mise en place d'actions de préservation des espèces d'intérêt communautaire, et plus particulièrement en faveur des Busards cendrés, Saint-Martin et des roseaux, ainsi que les Outardes canepetières.


Dans les plaines céréalières des Deux-Sèvres, 3 espèces de busards peuvent être rencontrées : le Busard cendré (Circus pygargus), le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) et le Busard des roseaux (Circus aeruginosus). Les Busards cendré et Saint-Martin sont nicheurs dans les 3 ZPS du Département, tandis que le Busard des roseaux ne se reproduit régulièrement que dans la Plaine de Niort Nord-Ouest. Ils sont protégés en France et ils sont inscrits en annexe I de la directive « Oiseaux » (2009/147/CE) (GODS, 2023).

 

L'Outarde canepetière (Tetrax tetrax) quant à elle, est retrouvée dans les ZPS de la "Plaine de la Mothe Saint-Héray-Lezay" et dans la Plaine d'Oiron-Thénezay. Elle est protégée en France et est inscrite en annexe I de la directive « Oiseaux » (2009/147/CE) (GODS, 2023).


La préservation de ces espèces passe par la protection des nichées : en effet, ces espèces nichent au sol et sont très vulnérables lors des moissons ou des fenaisons (destruction des nids ou des jeunes, pertes des milieux de reproduction, etc). Après repérage des nids, les nichées peuvent être protégées par la pose de cage, déplacées dans un champ voisin ou envoyées en centre d'élevage.

Ainsi, grâce à la mobilisation des équipes de terrain et des agriculteurs volontaires, ces 10 dernières années, on observe que la très grande majorité des jeunes Busards volants sur cette ZPS est due à la protection. De plus, pour 5 années, la totalité des jeunes Busards à l’envol a bénéficié de la protection. Le taux d’envol des jeunes grâce à la protection est en moyenne de 81,73 % depuis 2013 et en 2022, il est de 100,00 %. 

 La participation et l'implication des agriculteurs, du nombre de 58 en 2023, favorables à la protection des nids pour la plupart, constitue à nouveau un gage d’avenir pour ces espèces, extrêmement dépendantes de celle-ci.

 

Les rapports de protection des nichées :